GASIOROWSKI Nicolas

Né à Paris en 1958, Nicolas Gasioroswki est très tôt sensibilisé à la peinture. Livres d’art peintures et gravures sont présentes dans les maisons qu’il fréquente. Paul Michel Dupuy (peintre post-impressionniste) et ses 6 tableaux, envahit l’imaginaire du jeune garçon. Déjà instinctif, en compagnie des livres d’art, il ose la peinture en interprétant Vlaminck et Cézanne (les joueurs de cartes et le jeune homme au gilet rouge) . La gouache et sa maladresse sont ses outils. Sa mère félicite ses couleurs et lui reproche un peu les libertés qu’il prend avec le modèle. C’est fait, il est peintre, il a 12 ans

Jusqu’à sa majorité, il s’essaye à la BD et puis oublie la peinture. On ne fabrique pas des artistes dans cette famille, on doit travailler !!! Des études secondaires jusqu’en Math-sup et puis le chaos : le futur ingénieur est un clown pour ses copains d’école et les rêves de son père s’en vont avec cette nouvelle conscience du rire.

Il entre à l’école de dessin Suzanne Coutant (rue de Seine) qui prépare au concours des beaux-arts de Paris. Il est reçu l’année suivante en 1979 dans l’atelier de Caron. Timide, instable et il sent là-bas les odeurs d’éducation qui lui font peur et s’en va vite. L’autodidacte est né et va s’employer.

Il peint depuis 40ans, en se nourrissant d’autres artistes et de rencontres, dans un climat de recherche permanente et de découvertes jubilatoires. Ces dix dernières années, il a fortement augmenté le régime pour ne pas passer à coter de la peinture et quelques acteurs de l’art contemporains ont permis ce rythme fort.

Les collectionneurs, critiques d’art, et acteurs de l’art contemporain parle souvent d’expressionnisme lorsqu’il s’agit de la peinture de Nicolas Gasiorowski. Lui, s’imagine plutôt dans la marge de cette mouvance. Christian Noorbergen, curateur de l’exposition : « L’expressionnisme contemporain en France et ses marges » au musée de Kaunas (Lituanie), fin 2017, parlait de la marge en pensant à Nicolas Gasiorowski lorsqu’il l’avait invité à participer à cet évènement. « La marge dans le titre de l’exposition c’est pour toi » disait-il.

Mais de quoi s’agit-il ?

Nicolas Gasiorowski nous indique qu’il agit d’instinct en peinture dans l’atelier qui devient un théâtre d’improvisation dans lequel les mots des joutes verbales sont remplacés par des craies colorées, animées par des mouvements de mains où dansent les taches de boues et des aplats assourdis. Il nous dit également que tout est bon à peindre dés qu’il y a le désir intense et l’envie impérieuse de le faire.

Il parle de motif, de matière, d’équilibre, de composition, de dessins, de point de force, de lumière. Il évoque l’idée du sujet de la peinture sans s’attarder davantage et puis il insiste sur l’aspect charnel et sensuel de l’acte de peindre.

Il nous a perdu avec ses « tant de choses » et pourquoi cette marge dans laquelle il souhaite nicher ?

Un rude combat avec la toile dans laquelle le sujet vient tout seul dés que tout est rassemblé pour évoquer, seulement suggérer . Un bord d’eau, une minette, une fabrique abandonnée, un monument en ruine, un être absent, une amoureuse, une jolie vue de sa fenêtre, un personnage d’orient, un mur peint qu’on a aperçu à la sortie d’une boite de nuit etc..

Nicolas Gasiorowski donne à voir ce qu’il n’a pas forcément voulu et laisse la peinture se délivrer de l’emprise. Rendre le regardant iconoclaste et paradoxalement enraciné dans son histoire. C’est un défi

Le peintre ne sait rien mais il sait que la peinture lui donnera tout au prochain tableau et peut-être à nous aussi.

Nicolas Gasiorowski
06 18 64 96 28
46, rue du général de Gaulle
27300 Bernay

Les collectionneurs, critiques d’art, et acteurs de l’art contemporain parlent souvent d’expressionnisme lorsqu’il s’agit de la peinture de Nicolas Gasiorowski. Lui, s’imagine plutôt dans la marge de cette mouvance. Christian Noorbergen, curateur de l’exposition : « L’expressionnisme contemporain en France et ses marges » au musée de Kaunas (Lituanie), fin 2017, parlait de la marge en pensant à Nicolas Gasiorowski lorsqu’il l’avait invité à participer à cet évènement. « La marge dans le titre de l’exposition c’est pour toi » disait-il.

Mais de quoi s’agit-il ?

Nicolas Gasiorowski nous indique qu’il agit d’instinct en peinture dans l’atelier qui devient un théâtre d’improvisation dans lequel les mots des joutes verbales sont remplacés par des craies colorées, animées par des mouvements de mains où dansent les taches de boues et des aplats assourdis. Il nous dit également que tout est bon à peindre dés qu’il y a le désir intense et l’envie impérieuse de le faire.

Il parle de motif, de matière, d’équilibre, de composition, de dessins, de point de force, de lumière. Il évoque l’idée du sujet de la peinture sans s’attarder davantage et puis il insiste sur l’aspect charnel et sensuel de l’acte de peindre.

Il nous a perdu avec ses « tant de choses » et pourquoi cette marge dans laquelle il souhaite nicher ?

Un rude combat avec la toile dans laquelle le sujet vient tout seul dés que tout est rassemblé pour évoquer, seulement suggérer . Un bord d’eau, une minette, une fabrique abandonnée, un monument en ruine, un être absent, une amoureuse, une jolie vue de sa fenêtre, un personnage d’orient, un mur peint qu’on a aperçu à la sortie d’une boite de nuit etc..

Nicolas Gasiorowski donne à voir ce qu’il n’a pas forcément voulu et laisse la peinture se délivrer de l’emprise. Rendre le regardant iconoclaste et paradoxalement enraciné dans son histoire. C’est un défi

Le peintre ne sait rien mais il sait que la peinture lui donnera tout au prochain tableau et peut-être à nous aussi.