François Gaulier
Ce sculpteur autodidacte, tel un couturier avions-nous dit de lui il y a quelques mois, habille jardins et parcs de robes de métal. Ses œuvres, à l’échelle humaine et sous certains angles tutoient souvent les cieux comme aspirées par eux.
La pierre, le granit mais aussi l’aluminium, le bronze et le bois constituent ses matériaux de prédilection dont se sépare toutefois François Gaulier pour ses rencontres avec l’acier plus propice à ses réalisations de hautes tailles.
« Je n’aime pas trop la bimbeloterie », esquisse-t-il, malicieux, Et de fait il montre son besoin d’espace, de hauteur afin que son imaginaire soit exacerbé par ces lignes qui plus que de fuites sont des guides de forme et d’équilibre se mariant aux lumières des instants. C’est là où sans doute la mathématique rejoint la représentation des rêves de cet artiste qui pour autant ne sont pas chimériques. CQFD, il l’a fait.
■Michel Duchemin